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[CLIGÈS.]

��Christian von Troyf.s. CJigàs. Textausgabe mit Einleitung, Anmerkungen und Glossar, herausgegeben von W, Foer- STER. Zweite umgearbeitete und vermehrte Auflage. — Halle, Niemeyer, 1901, in- 12, XLViii-231 pages.

On sait que M. W. Fôrster, professeur à l'Université de Bonn, qui s'est fait un nom justement célèbre dans la philologie romane contemporaine, a entrepris, il y a une vingtaine d an- nées, l'œuvre difficile et méritoire d'une édition critique des poèmes de Chrétien de Troies. Il l'a maintenant complètement exécutée dans les limites où il avait voulu l'enfermer : il laisse à d'autres le soin de publier Philomena^ et Perceval^, et ne réimprime pas non plus les chansons '. Il a commencé en 1884 avec Cligès, jusque-là inédit ; puis sont venus Yvaiji (le Cheva-

��1. Ce poème imité d'Ovide, que j'ai eu le plaisir de retrouver dans l'im- mense compilation de VOvide moralisé, sera prochainement, je l'espère, publié par M. Léopold Sudre. [Il a été publié par M. C. de Boer, Phihmwiia, conte raconté iTaprcs Ovide, par Chrétien de Troyes ; Paris, 1903, in-8.]

2. C'est M. Baist, professeur à Munich, connu surtout par ses beaux tra- vaux de philologie espagnole, qui doit nous donner le Percerai. L'édition sera certainement excellente et l'introduction très intéressante ; on voudrait être assuré qu'on les possédera bientôt l'une et l'autre.

5. Dans le tome IV de sa grande publication, M. Fôrster s'est occupé (p. CLXXxii et suiv.) de la question de l'authenticité de ces chansons. Il conclut que des trois chansons laissées par Brakelmann à Chrétien la troisième (Raynaud 6G) n'est certainement pas de lui, et que des deux autres la seconde (R. 1664) est plutôt de Gace Brûlé, et la première (R. 121), attri- buée à Chrétien par le seul ms. de Berne, est bien douteuse. M. G. Huet, qui va publier l'édition critique des chansons de Gace Brûlé [Chansons de Gace Brûlé, publiées par Gédéon Huet, Paris, 1902, in-8 ; Société des anciens textes français], veut bien m'écrire (et c'était mon opinion) qu'il regarde la

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