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Les N*ÉEHNES._ m ‘ d'lonie; vaste contrée que Pélée donna aux Emoniens l, après avoir pris-à main armée Iolcos, située au pied du · Pélion. ` Prèsde succomber sous les artifices d’Hippolyte, femme ` dfAcaste “, ce héros out encore à éviter les embûches que le til! de Pélias lui tendit avec une adresse digne de Dé- dale; mais il fut sauvé par Chiron, qui repoussa de sa tête les dangers que Jupiter lui destinait. Il arrêta la flamme igdnciblü, tflomphtl de ces lions furieux qui s'armaient contre lui de leurs ongles crochus et de leurs dents ai- guës, et fut admis dans la couche d'une des Néréides aux tfôllüâ élevés. Il vit s`asseoir à sa table fortunée les dieux du ciel et de la mer, et reçut d’eux ces dons et cette puissance qu’il devait transmettre à sa postérité. Mais il n’est pas dotmé à mon navire de franchir les co- lonnes d'Hercule, où le soleil disparaît sous les ondes. Tournons notre proue vers l’Europe, care il est impossible d’embrasser dans un seul récit tous les hauts faits de la _ race des Éacides. C’est aux Théandrides “ que je dois le tribut dé mes chantsf j‘ai monté 'ma lyre pour célébrer les victoires qu’ils ont remportées Olympic, à Flsthme et glilémée. Lieux à jamais fameux , vous fûtes les témoins de leur gloire : vous les vites retourner dans leur patrie chargés de couronnes, prix de la force et gage dela féiicitéi . ' ,C’est àtoi, ôTimasarque! c’est à tes ancêtres, que tâ "· patrie doit l’honne'ur de tenir le premier rang parmi les ités, dans les hymnes triomphaux. Docile â tes desirs, je veux élever à Calliclès, ton oncle maternel, une co- lonne plus brillante que le marbre de Paros. De même _ que l`o reçoit un éclat éblouissant du feu qui. le purifié, de même l’athlète vainqueur obtient par les hymnes des favoris des Muses , une gloire qui l’égale aux rois. Je veux que sur les bords de l'Achéron son ombre entende ma ^ Anclcn nom des 1'hessali · * Fils de Pélhs, roi de rnëâle. ‘ Tribu il laquelle apputenût Iiuuarquc. `