Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/52

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ARTICLE II

Éloge et prérogatives du cul.


— Monseigneur, dis-je, je vous avoue que mon cul mérite vos hommages ; mais non…

Je crus qu’il allait me battre.

— Comment ! sacrebleu ! (Sa Grandeur était en colère), tu ne fais que ce modeste aveu ? Apprends que rien n’est plus beau qu’un cul, que rien n’est plus noble dans la société et plus respecté dans le rituel de la religion. Je veux voir ton cul, en deux mots.

J’étais payée pour le satisfaire ; je mis à l’air mon postérieur ; mon homme à l’instant se plonge sur mes fesses, les parcourt, les sépare, disserte sur leur blancheur, leur satin, leur rondeur. Il me parut enthousiasmé de mon cul, dont je faisais si peu de cas. Je pris la liberté de le lui dire, et de lui demander s’il aurait autant de plaisir de caresser le cul d’un mâle ?

— Ah ! petit diable, répond-il, vous voulez me tenter. Tous les culs sont beaux pour moi ; mais pour le présent,