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 Que je croyais expirer dans ses bras.
 — Vous avez donc confié vos appas.
  À cet homme ? Ma sœur, je tremble !
 — Oui, nous avons uni nos corps ensemble.
 — Triste accolade ! Avec un mort, ma sœur !
 — Avec un mort ! Je vous jure, monsieur,
Qu’il vivait, frétillait, et me poussait au diable.
— Cependant du plaisir il était incapable.
 — Je le veux bien ; mais dans un mauvais lit,
  J’aimerais mieux jouer au vit
 Avec ce mort, qu’avec ces haridelles
Qui ne peuvent emplir le con de leurs femelles,
 Tant ils sont froids ! Mon petit moinillon
M’a charitablement donné force savon.
 S’il meurt ainsi, soit ! je l’en remercie,
Et garde pour son vit mes charmes et ma vie.



CONTE XXX

La Joie de par le roi.


  Dans les derniers jours de la Ligue,
  Lorsque son pouvoir expirait,
  Et que la France respirait,
  Un certain monsieur de Lartigue,
  L’un de ces grands coupe-jarrets
  Qui fouillent partout par arrêts,