Pour que la fille se réveille.
Elle en a peur !… — Mon Dieu ! que voulez-vous ?
L’abbé répond : — Ne sois pas en courroux,
C’est moi, c’est l’abbé qui s’égare ;
Viens me montrer ma porte et me l’ouvrir ;
Viens, en deux mots, me secourir.
La fille accourt, et mon abbé se pare ;
Id est, approche en tâtonnant,
Chemise en l’air, bras levé, vit bandant.
Pour l’accrocher, la fille avance,
Doucement et sans indécence.
Elle craignait de heurter le lourdaud.
Le rencontrant… — Ah ! je vous tiens, dit-elle,
Par votre doigt… il est pourtant bien gros !
C’est votre bras !… C’était son allumelle.
Monsieur l’abbé fit très imprudemment,
D’un coup de cul un hardi mouvement
Qui fit rêver la chambrière.
Elle lui dit : — Ce bras sort de votre derrière :
Allez, l’abbé, vous me tentez en vain,
Je ne veux point d’un bras sans main.
Ce nouveau tour criait vengeance :
La fille la méditait.
Au bout d’un mois, il eut son fait :
Ce fut une cruelle danse.
Il coucha dans le même lit
Où la fille voulait se venger de son vit.
Elle met sur la même chaise
Une ratière, un urinal ;