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LA CHANSON DE LA VIEILLE FILEUSE
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Mon rouet et ma coiffe de paille,
Et mon corsage (mon justaucorps) de toile blanche,
Seront tous à mon fils clerc
Pour qu’il puisse se faire prêtre ;
Et mes écuelles, et mes cuillers,
Il emportera le tout en une fois ;
Et ma vieille pécelle, et ma broie
Et mes vieux peigne-lin ensuite...
Et quand il aura été fait prêtre,
Moi, je serai d’une robe vêtue,
Et mes chaussures seront enrubannées,
Et ma collerette (sera) frisée,
Et une coiffure sera sur ma tête,
Pareille à celle d’une demoiselle.
Françoise Mao. — Pleudaniel.
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