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pourquoi ? Ils furent logiques, dis-je, et lui seul mon ami manqua de conduite. En vérité, ses oncles souhaitèrent qu’il conquît sur les naïfs et les faibles une place haute, mais ils oublièrent d’éclairer sa marche, ils oublièrent de lui enseigner que les préceptes ne s’accordent pas aux faits, et que la morale prêchée ne sert que de voile décent. Le prêtre qui avait gagné une cure productive aurait dû lui dire que dans l’église la foi n’est pas nécessaire, et que les apôtres flamboyants sont suspects et dangereux. Il aurait dû lui dire qu’un prêtre peut être athée, que la débauche est permise, pourvu qu’elle soit couverte, et qu’il importe seulement de se montrer souple, onctueux et patient. Et comme un autre, ainsi muni de