Page:Lumet - La Vie d’un, 1897.djvu/32

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

un vain bruit murmurant. Et si, ce vacher et ce fils d’âpre artisan s’agenouillent, croisent les mains, balbutient distraits, des sentences, ils attendent l’heure où la soutane les vêtant d’autorité et de respect, les délivrera du travail ardu et de l’insomnieux souci de vivre. Sa franchise s’indigna de ces consciences doubles, et, lorsque le lecteur, un soir, à la prière dit : « Je crois en Dieu », il cria : « Il n’y a pas de Dieu ! ». Des clameurs irritées protestèrent. « Qu’on éloigne l’impie ! » et les prêtres le chassèrent parce qu’il ne savait pas feindre des attitudes et des gestes.


Idéa. — Ô prêtres, vous avez tué la foi, vous avez tué votre Dieu ; prêtres, vous avez méconnu les paraboles du Christ, et