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contre la bête immonde. » (Cité par La Revue des lectures, 15 août 1920, p. 446).

Devant de pareilles déclarations, nous sommes à l’aise. Ainsi que s’exprime M. Gustave Téry lui-même dans L’Oeuvre (22 décembre 1922), « il ne s’agit pas des droits de l’écrivain. Il ne s’agit pas davantage de littérature… J’ose affirmer que les « cochonneries » de l’école des garçonnes n’ont rien de commun avec les Muses. Il ne s’agit pas de « morale ». Du moins, en ce qui nous concerne, nous n’aspirons pas plus à recueillir la succession du « Père La Pudeur » que celle du Père Fouettard.

« Non, je l’ai déjà dit — mais il faut se répéter souvent quand on est journaliste, — il ne s’agit ici que de l’hygiène, de salubrité publique, de voirie. Je montre un tas d’ordures dans la rue, et je demande : Où est le balayeur ? Où est le balai ? C’est tout. »


2.


Mais en voici un autre. Une fois le terrain déblayé et balayé, nous nous trouvons en présence des écrivains. Et parmi eux, nous en discernons un nombre fort imposant qui prétendent associer l’art et la licence et qui réclament, envers et contre tout, la liberté de tout écrire.