36,783,223 hectolitres de vins sans compter les eaux-de-vie.
Retranchant cette somme de la production, il reste 11,853,298 hectolitres sans emploi.
Ces chiffres montrent et la cause du malaise et les moyens d’y remédier ; ils prouvent la supériorité du marché national sur l’exportation, car si par les moyens que nous avons indiqués, l’activité donnée au commerce intérieur augmentait seulement la consommation de 1/10, ce qui n’est pas hors des probabilités, l’augmentation serait donc de 2,357,824 hectolitres, ce qui est près du double de toutes nos exportations.
D’un autre côté si la politique de nos gouvernans parvenait, ce que nous sommes loin de prévoir, à augmenter nos exportations de 1/5, ce qui serait un résultat immense, cet accroissement ne serait que de 270,334 hectolitres.