chant entrant tout rouge par le sabord du « Bien-Hoa », éclairer les derniers instants de Sylvestre, sa dernière minute de vie.
Quelle belle scène que cette scène d’hôpital ! et celle qui précède, imitée des Misérables (mort de Gavroche), la blessure de Sylvestre dans les rizières ! Et celle qui suit, l’enterrement dans les fleurs !
Loti n’exagère pas les tableaux lugubres. Les mots navrants de Victor Hugo, il ne les connaît pas, il ne veut pas les connaître. L’émotion naît des faits, non des mots ; des idées, non des phrases.
Avec Renan, Loti est le plus délicieux prosateur de notre littérature, plus que Renan même, dans un sens[1].
Puissé-je les dépasser tous deux ! Ce n’est pas mon espérance, c’est mon idéal.
Distinguo.
L’enthousiasme du jour, c’est Gavarni.
À qui l’suivant ?
Je fus donc avant-hier aux caricatures avec
- ↑ J’ai exactement la même opinion aujourd’hui, au moins en ce qui concerne la seconde moitié du siècle. Renan et Loti sont surtout « impénétrables ». On ne sait comment il se fait qu’ils écrivent admirablement. Déc. 97.