Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 9.djvu/208

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Dizy, 3 avril 1888.

En deux mots, voici les nouvelles :

Je vais beaucoup mieux, mes boutons sont presque cicatrisés. Je suis arrivé ici aujourd’hui à 3 h. 57.

Je suis sur le point d’être chassé de l’école.

Ceci est lugubre. Je cherche à m’étourdir, mais je n’y réussis pas. Si cela arrive !… oh ! si cela arrive !!

Mes lectures.

Il y a huit jours : les Souvenirs de Renan (Préface, Prière, Petite Noémi (2e fois), Saint-Renan, Saint-Nicolas-du-Chardonnet).

Le 29 mars : les Effrontés (d’Augier).

Le 28 mars : Carmosine (de Musset).

Le 30 : le Petit Hôtel (de Meilhac et Halévy).

(Commencé le même jour à traduire en vers le chœur des Sylphes de Faust.)

Le 31 : Ajax (de Sophocle).

Le 1er avril : Marie Tudor (d’Hugo).

Le 3 : Un Vieux (Loti).

Commencé Fumée (de Tourgueneff).


11 avril, 6 heures du soir.

Moi, je vais bien. Je reste à l’école ; je ne raconte pas l’histoire ; c’est fini, c’est fini. Qu’on n’en parle plus.