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Tes yeux s’alourdissent et brillent de désir, Khariklo, comme si tu te levais à peine réveillée.

Ta chevelure est fatiguée ; l’éclat de tes joues roses s’est fait jaune et pâle, et ton corps défaille.

Si les jeux de la nuit ont laissé de telles traces, il a goûté le bonheur suprême,

Celui qui t’a eue dans tes bras fermés sur lui. Et si le chaud Erôs te brûle, puisse-t-il te brûler pour moi.


Paul le silentiaire, V. 259.