Elle sent l’automne, les festins, les Dionysiaques, les flûtes, les poètes comiques, les vers de Sophoclès, les grives, le lierre, les filtres, les brebis bêlantes, le ventre des femmes qui courent dans les champs, la servante ivre, les vases vides, et beaucoup d’autres bonnes choses.
Écoutez, peuples ! que les laboureurs s’en aillent, avec leurs outils, bien vite dans les champs, sans lance, sans épée, sans javelot. Car tout, ici, est plein de la paix antique. Allez, travaillez aux terres, et chantez le Paean.
Ô jour désiré par les justes et par les gens de la campagne ! Je te regarde avec joie, et je veux saluer mes vignes, et embrasser, après si longtemps, les figuiers que j’ai plantés étant jeune.
Par Dzeus ! la pioche est brillante et prête. Et les fourches étincellent au soleil. Qu’ils vont bien tracer les sillons ! Moi-même je veux aller aux