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Ah ! d’ennui c’est à se plonger,
Afin de rimer, dans la Drôme !
Mais de vrai, pour se submerger,
De la Seine aimez-vous l’arôme ?
Si quelqu’un m’apportait un baume
Pour guérir mon cruel tourment,
Je le… hum !… même eût-il un heaume !
Mais rien ne vaudrait mon amant.



Mais rien ne vaudENVOI


Prince, vous m’offrez vainement
Les trésors de votre royaume :
Certe, un palais vaut mieux qu’un chaume ;
Mais rien ne vaudrait mon amant[1].


Mais rien ne vaudraJeudi 16 février 1899.


  1. Cette Ballade fut envoyée à Pierre Louÿs voyageant en Algérie par une maîtresse inconnue. Le poète y répondit par les strophes qui suivent.