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On en vit, pour la pretentaine,
Descendre du blanc piédestal
Boire la faute à la fontaine
Et le baiser, philtre fatal.
Ciel ! les voyez-vous par centaines
Portant le lys sentimental
Quitter les gants pour les mitaines
Et le satin pour le métal ?

Ce sont les parthènes d’Athènes
Qui vont, sans capital natal,
Cueillir aux plaines puritaines
La fleur d’or du total dotal.
On les mariera, les bistortes,
Avec de braves petits veaux.

                   Envoi

Princesse, que le diable emporte
Ce crétin de Marcel Prévost.
Chantons, chantons les vierges fortes
Sur qui, Ballot, tu ne prévaux !