Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 10.djvu/116

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

seul pour elles neuf. Un seul, mais qui soit discret. Et qui pourraient-elles choisir qui leur offrît plus de garanties que ce jeune homme assez mystérieux pour écrire ses mémoires en hiéroglyphes ? — Cette aventure-là durera 25 ans (1840-1865).

Mais dans l’intervalle il s’est passé des événements. La jeune fille aux lettres ne demandait qu’à se faire enlever, après neuf ans de rendez-vous clandestins. H.-L. refuse, et dans un moment de folie il va demander officiellement sa main à son père. — Le père, qui a pour nom X… (imaginez Montmorency, Talleyrand, Bauffemont, Uzès…) n’accepte pas l’alliance du maçon Legrand et cette démarche insensée met fin non seulement aux espérances mais aux réalités.

H.-L. se marie alors en Espagne, épouse Mlle C. P. de M…, fille adultérine de Lord Clarendon qui reconnaît implicitement sa paternité, en servant une pension à la mère (1846).

Mariage malheureux.

Nouvelles intrigues sous l’Empire ; intrigues politiques auxquelles sont mêlés les membres du Cercle féminin ci-dessus décrit, avec Mme de Castiglione, Mme Walewska, l’Impératrice, etc., etc. Je n’ai presque rien lu dans les trente derniers volumes, que juste ce qu’il fallait pour avoir une idée des situations.

Bref, les manuscrits contiennent quatre séries de pièces :