Et dans le combat contre les Galates, dis, ô Chênidas, comment je partis en avant des autres cavaliers, monté sur mon cheval blanc, et comment les Galates, qui sont vaillants pourtant, tremblèrent aussitôt qu’ils me virent, si bien que nul ne me résista. Alors, moi, lançant mon javelot, je transperçai l’hipparque et son cheval ; et contre les autres qui s’étaient rassemblés, — car il y en avait qui, après avoir rompu la phalange, s’étaient reformés en carré, — contre ceux-là je tirai l’épée avec courage, et l’élan de mon cheval renversa les sept premiers ; d’un coup d’épée je fendis en deux la tête du chef, et les tiens arrivèrent alors, ô Chênidas, quand tous étaient déjà en fuite.
Et quand, en Paphlagonie, ô Léontichos, tu as combattu seul le Satrape, n’as-tu pas fait de grandes choses là encore ?