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ensuite parce que ce son n’existe pas en Glamorgan : ailleurs, comme l, r initiale est une sourde. J’écris aussi v pour la spirante labiale sonore (v français, en général) au lieu de f moderne ; f pour la sourde, analogue à f français. Les autres signes orthographiques sont ceux du gallois moderne : w voyelle == ou français ; w consonne == w anglais ; u exprime un son intermédiaire entre u et i français ; y dans les monosyllabes accentuées, et la dernière syllabe des polysyllabes, se prononce comme l’ancien i bref accentué et se rapproche beaucoup de ü avec un arrondissement moindre des lèvres, dans le Nord-Galles ; il est à peu près i dans le Sud, en général. Y en dehors de ces cas à la valeur de notre e français dans l’article le, dans petit. Ch, spirante gutturale sourde, a la valeur du c’h breton ; th est une spirante interdentale sourde ; mh, nh, ngh représentent mp (mb dans certains cas), nt (nd en certaine situation), nc : ce sont des sourdes ; ng représente la nasale gutturale sonore, gutturale ou palatale suivant les voyelles qui la flanquent, et remonte à ng vieux-celtique (cf. allemand ing, ung). L sourd est exprimé par ll : on peut prononcer ce son en pressant la pointe de la langue contre le palais, au-dessus des dents, et, en expirant fortement l’air des deux côtés, mais plus du côté droit.

J’ai donné les épithètes, même quand le sens en était certain, en gallois, quitte à les traduire quand il y a lieu et que leur interprétation est sûre : l’épi-