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LES MABINOGION


ET AUTRES ROMANS GALLOIS



INTRODUCTION


Sous le titre général de Mabinogion, je comprends comme l’auteur du Livre Blanc de Rhydderch, M. Gwenogvryn Evans, un certain nombre de récits en prose, merveilleux ou romanesques, de nature et d’origine diverses. En réalité, seuls, les quatre premiers récits de cette collection ont droit à ce titre. À la fin de chacun d’eux, se trouve la formule : Ainsi se termine cette branche du Mabinogi[1]. Mabinogi et son pluriel Mabinogion, ont été diversement interprétés. Mabinogi a pris au xive siècle, la signification d’Enfance au sens que ce mot avait en français au moyen âge. C’est ainsi, comme je l’ai fait remarquer (Mabin. I, p.357, note à la page 8-9), que Mabinogi Jesu-Grist doit se traduire l’Enfance de Jésus-Christ[2]. Il équivaut au mot mabolyaeth,

  1. À la fin du premier, Pwyll, prince de Dyved, il y a le pluriel : ainsi se termine cette branche des Mabinogion.
  2. Feniarth 14 : la partie qui contient cette version du De Infantia Christi est de la seconde moitié du xive siècle, (Gwenogvryn Evans, Report on mss. in the Welsh Language, vol. I, Part. II, p. 332, 116).