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des enfants subissent une interruption d’environ six mois dans les leçons qu’ils reçoivent chaque année.

Côte-d’Or ; arr. de Beaune. — Nota. Il serait à désirer que l’on éclairât MM. les maires sur le choix des livres qui doivent composer cette petite bibliothèque rurale.

Creuse ; arr. d’Aubusson et de Bourganeuf. — Il faudrait établir pour toute la France, une certaine uniformité d’enseignement. On devrait tous les ans faire connaître aux instituteurs primaires quels sont les livres qu’ils doivent mettre entre les mains des élèves. Je ferai observer que plusieurs le demandent avec instance.

Drôme ; arr. de Montélimart. — Les instituteurs manquent de livres et ne savent ni ceux qu’ils doivent adopter, ni par quels moyens ils pourront se les procurer. Il serait bon que tous les instituteurs reçussent une liste des livres nécessaires à l’instruction.

Drôme ; arr. et cant. de Nyons. — Il serait bon que tous les instituteurs reçussent une liste des livres à suivre dans leurs écoles et des tableaux qui leur sont nécessaires pour adopter le mode simultané ; qu’ils connussent, et le prix de ces ouvrages, et les moyens de se les procurer. Tous ont bonne volonté, et la plupart même se proposent de faire les premières avances.

Eure ; arr. de Pontaudemer — Il faudrait faire connaître aux instituteurs les meilleures méthodes, de bonnes grammaires, de bons traités d’arithmétique, de dessin linéaire, de géographie et d’histoire, et tous les ouvrages bien développés, à l’aide desquels ils se formeraient eux-mêmes et s’élèveraient à la hauteur de leurs fonctions.

Lot-et-Garonne ; arr. de Marmande. — L’uniformité des livres est la base de l’enseignement, soit mutuel soit simultané ; ces systèmes devant pour toujours remplacer l’enseignement individuel, il me paraît nécessaire de fixer d’une manière précise les livres qui doivent être en usage dans toutes les écoles primaires, soit mutuelles, soit simultanées, d’après le degré de leur enseignement.

Manche ; arr. de St.-Lô. — Il serait bon qu’on adressât, à chaque instituteur un programme détaillé de ce qu’il doit savoir et enseigner, les noms au moins des livres qu’il doit étudier ou faire lire.

Manche ; arr. de Valognes. — Les livres envoyés par le gouvernement, et qui ont été distribués dans quelques communes, y sont peu goûtés. Ceux qui sont réellement bons sont trop courts et demandent à être remplacés trop souvent. Une commission devrait être instituée pour faire des choix convenables et rédiger un catalogue qui serait adopté par toutes les écoles d’une académie ou d’un département. Le bien est difficile à faire dans les campagnes ; ce n’est qu’en luttant qu’on peut introduire quelques améliorations.

Haute-Marne ; arr. de Chaumont. — Il serait à souhaiter que M. le Ministre de l’instruction publique, fît répandre un catalogue