Très-belle, et avec un formidable appareil.
Qu’elle entende les grelots, et la voilà au balcon.
Ce vieux a une figure grotesque.
Allons nous habiller. La nuit se hâte de paraître pour que nous puissions sortir.
Le roi sera-t-il déjà vêtu ?
Je le crois. Comme vous savez, il est très-vif.
Il m’est venu un caprice.
On peint l’Amour sous les traits d’un enfant.
Sa mère saura le former.
Sur mon âme, vous êtes pris.
Belle adorée, c’est toi que je veux. Courons à sa maison.
Scène III.
J’ai pris à la hâte ma cotte de mailles. C’est une nuit d’aventures.
Votre bon ange vous a bien conseillé. — Pour moi, je n’aime pas ces nuits-là.
Les nuits d’aventures, disait un homme d’esprit, sont des nuits de malheur.
Béni soit celui qui a inventé les cottes de mailles ! Quand celle que je porte à tous les jours sera usée, j’en choisirai une de la meilleure espèce.
C’est une excellente défense. Cela vaut mieux qu’un ami ; cela vaut mieux qu’un mur pour s’appuyer.
Et moi je sais quelque chose qui vaut encore mieux que ça.