ment distribués à tous les hommes pour les sustenter tous également[1].
Puisse le ciel, ô Sauveur ! augmenter tes années et ta gloire !
Qu’en dis-tu ?
Je suis étonnée de voir tant de grandeur.
Ce que Dieu a élevé, lui-même le soutient ; et l’on ne doit pas craindre que l’envie puisse détruire une si juste faveur.
Je vois avec chagrin la gloire où il est parvenu.
Toi, ici, Nicèle ?
Seigneur…
Toi à la porte du palais ?
Je suis venue ici, inconnue[2], au milieu de la foule du peuple, avec le désir de voir notre esclave.
Tu ne parles pas comme il convient. — D’après l’ordre du roi, tous nous devons l’appeler le Sauveur.
Que je l’appelle le Sauveur ?
Ne nous a-t-il point sauvés ? N’est-ce point par lui que tu existes ?
Pourquoi tenir ces discours flatteurs ? Ici personne que moi ne t’entend ?
Général, vous laisserez entrer qui voudra.
Puissiez-vous vivre éternellement !
Levez-vous ; car je n’oublie pas que vous avez été mon maître.
Rien ne rehausse votre grandeur comme votre prudence et votre