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Un jeune homme assis à la barre… (page 71).

La jeune fille s’approcha alors du sympathique pasteur, et lui dit en soupirant :

« Oh ! Père Félicien ! je ne sais quelle voix dit à mon cœur que Gabriel, errant, est là tout près de moi. Est-ce un rêve absurde, une illusion de mon imagination, ou bien est-ce un messager céleste qui, en passant, ouvre mon âme à la vérité ? »

Puis, en rougissant, elle ajouta :

« Pitié pour ma pauvre tête ! De telles paroles sont incompréhensibles pour des oreilles comme les vôtres ! »

Le vénérable vieillard lui répondit en souriant :

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