sacres organisés. Suppression des adversaires politiques. Il en disparut tellement que le gouvernement Liapcheff dut faire voter une loi spéciale pour permettre aux héritiers de toucher l’héritage des disparus !
Ce serait un récit, mais je ne puis vous le faire avant de savoir écrire d’une pointe de poignard trempée dans du sang.
À partir de cette affaire, l’influence de l’Orim augmente. Todor Alexandroff s’installe en maître dans la Macédoine bulgare. Vantché devient quelque chose comme sous-secrétaire d’État du souverain secret.
Les Soviets dressent alors l’oreille du côté des Balkans. L’Orim leur paraît être une puissance, aussi désirent-ils l’acheter. Ils choisissent comme courtier un personnage macédonien qui, à cette heure, habitait à Vienne une véritable demeure diplomatique.
C’était un renard à poil rare.
En 1904, ledit personnage avait fondé à Salonique le club des Frères-Rouges. Les membres de ce club avaient un travail limité : assassiner