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LE CHEMIN DE BUENOS-AIRES

ce couvre-chef. Et, de nouveau, devant la glace, ils visent au moins cinq minutes l’entrée du galurin !


Leur travail consiste à « lever » les femmes des Français et des Polaks.

Ils laissent les autres aller en remonte, courir la France et la Pologne, fouiller Marseille et Cracovie, dénicher la señora. L’habiller. La former. Payer le voyage, risquer la prison, composer avec la police. Manœuvrer, dépenser. Peiner.

Pendant ce temps, eux, se font lustrer le poil dans Esmeralda.

Le canfinflero date pour le moins de l’âge du plésiosaure. De tout temps et sous tous les cieux, on vit de jeunes garçons fumer leurs premières cigarettes aux frais de dames énamourées. Ainsi faisait le créolo.

Quand le Français arriva.

Ces élèves allaient voir travailler des professeurs.

Tout le monde sait que la France est une nation de cadres !

Ils comprirent alors ce que pouvait donner le métier de ruffian lorsqu’on savait le porter à la hauteur d’une institution.


Ayant reçu la lumière, ils marchèrent droit devant eux. La femme qui représentait la plus grande valeur