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LE CHEMIN DE BUENOS-AIRES

un ambassadeur chargé d’entretenir de bonnes relations de frontières.

Ils ont fondé, eux aussi, une ligue des Droits de l’Homme, mais sur la femme.

Ils n’ont pas seulement fait revivre la bigamie, ils l’ont passablement améliorée.

Mahomet avait dit : « Prends autant de femmes que tu pourras en nourrir. »

Les citoyens de la principauté des Affranchis ont modernisé le Coran. Eux proclament : « Tu n’auras pour femmes que celles qui sont capables de te faire vivre. »

Tous les métiers, sauf un, leur sont interdits. Leur religion les range parmi les péchés mortels. Sauf un : la mise en valeur de la femme en jachère.

Alors ?

Solidement organisés, possédant le capital indispensable au départ d’une affaire, ils se lancent sur nos Gallines.

Ils font comme Lucien Carlet à la terrasse du Napolitain. Ils fouillent les bals musettes. Ils s’assoient dans les bars qu’elles fréquentent. Ils commencent à les acheter d’un café crème.

Ils vont en chercher sous les ponts. — Moi, me