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chose pour la dernière fois. Je me retins pour ne pas lui crier : « Adieu ! »


LE PREMIER DANGER


J’atteignis le bout de Cayenne. La brousse était devant moi. Un dernier regard à l’horizon. Je disparus dans la végétation.

Il s’agissait, maintenant, d’éviter les chasseurs d’hommes. En France, il y a du lièvre, du faisan, du chevreuil. En Guyane, on trouve de l’homme. Et la chasse est ouverte toute l’année ! J’aurais été un bon coup de fusil, sans me vanter. La « Tentiaire » aurait doublé la prime. Fuyons la piste. Et, comme un tapir, je m’avançai en pleine forêt. Au bout d’une heure, je m’arrêtai. J’avais entendu un froissement de feuilles pas très loin. Était-ce une bête ? un chasseur ? un forçat ? Je m’aplatis sur l’humus. La tête relevée, je regardai. C’était Jean-Marie, le Breton. Je l’appe-