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parle. C’est M. Pareto ; je le reconnais malgré sa robe. Sa voix est forte, chaude, et j’entends qu’il lance Dieudonné !… Dieudonné !…

M. Beaumont va droit sur lui. Quelques mots. L’avocat se tourne, me voit ; il reste la bouche ouverte. Les juges, le public, tous portent les yeux sur moi.

M. Pareto reprend haleine et s’adresse aux juges. Il leur raconte l’événement. Il me montre. Les juges rient. Les avocats rient. Le public bat des mains. M. Pareto termine par quatre mots en français ; il s’écrie : « Louons la grande France ! »

Nous sortons.

Une heure après, je me retrouve seul.


Je marche. Je marche. Je me rends compte que je suis perdu, mais je suis si content d’être perdu ! J’entends sonner dix heures du soir. Cela fait quatre heures que je marche. Je ne me sens pas fatigué. J’oublie de manger. En prison,