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secoue avec une reconnaissance que je n’oublierai jamais !

On trinque, puis on boit. Et l’on va dîner.




Nous voici à table. Un curieux défilé commence.

Les gens qui entrent, M. Luiz les connaît. Ce sont des commissaires de police, des agents de la sûreté, des guardas civils. À chacun mon hôte me présente, et c’est, de leur part, d’infinies protestations d’amitié. On parle toujours des poules qui trouvent un couteau ; il faudrait changer cela et mettre un peu à la mode le forçat qui rencontre la protection de la police. C’est un étonnement d’une bien meilleure qualité.

— Au Para, vous êtes chez vous, me disent tous ces messieurs.

Alors, je mets un gros cigare dans mon bec et je laisse courir…