Une baraque. Je frappe.
…Ici, je dois enlever la parole à Dieudonné. Elle revient de droit à Rondière. C’est chez lui que les trois forçats se rendaient. Évadé du bagne, Rondière n’est plus à Belem. Je l’ai rencontré au Brésil non à Rio, mais dans le Sud. Il est venu m’attendre au sommet d’un funiculaire, parce qu’il est né dans la même ville que moi et que nous avons peut-être joué ensemble, autrefois…
— On frappe, commence Rondière. Il était dix heures du soir. J’étais couché. Je prends ma chandelle, j’ouvre en chemise, je regarde. Je vois trois loqueteux traînant des serpentins à leurs chevilles, la barbe remplie de confetti et les yeux maquillés par la faim.
— Eugène !
— C’est moi ! dit-il.
— Eh bien ! t’es beau !
Je recule ; ils entrent. Ils étaient bien abîmés.