Page:Londres - Adieu Cayenne.djvu/137

Cette page a été validée par deux contributeurs.

qu’il disait toujours à propos de tout : « C’est la faute de l’Autre ». L’Autre, c’était celui qu’il avait tué, après une orgie de cidre dans une ferme du côté de Lisieux, je crois.

On compta notre argent. Moi, trois cent soixante-cinq francs guyanais et vingt grammes d’or. Jean-Marie : cent cinq francs et quinze grammes d’or. L’Autre : sept francs dix.

— On t’emmène jusqu’aux mines.

— Merci, Jean-Marie ; merci, Dieudonné, fait-il en s’inclinant devant nous comme si nous étions des évêques.

Les douaniers nous trouvent un canoé pour Carcoenne. Coût : cent francs et vingt grammes de poudre d’or.

On embarque.

Je vais vous défiler rapidement la suite de cet épisode, fait Dieudonné, le malheur étant toujours le malheur.

Alors, on est sur le canoé avec les six marins et le patron. Nous tournons le cap Orange. Là, on s’arrête pour ache-