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recouvrent. Vaincu, Jean-Marie s’abat dans le fond de la pirogue. Il pleure de souffrance. Il n’a que vingt-huit ans ! Et, tout en se laissant manger, il répète comme des litanies ! « Ah ! misère ! Oh ! misère ! Oh ! Oh ! »
Et voici le matin du septième jour.
— Aujourd’hui, nous dit le noir, vous verrez le Brésil.
Les cœurs battent. Nous nous regardons dans les yeux, comme pour mieux échanger notre joie.
— Tu es sûr, on le verra ? demande Jean-Marie à Strong.
— Par mouché Diable !
— F…-nous la paix avec ton diable. Je te demande si on arrivera, oui ou non.
— Tais-toi, dis-je à Jean-Marie.
Il se tut.
Pas de vent. Nous allons à la pagaie. Il y a beaucoup d’écueils, par là. La journée est difficile.
On ne mange pas. Pour mon compte,