pleine figure. Pourquoi ne m’a-t-il pas, en réponse, envoyé le bâton de la mort ? Parce qu’il sait bien qu’avec moi ses jongleries ne prennent pas. Mais toi, Bec-de-Lièvre, tu es tellement enfoncé dans cette superstition que si, cette nuit, en t’éveillant, tu trouvais à côté de toi le bâton de la mort, tu en mourrais sans aucun doute. Et tu mourrais, non pas parce que ce bâton a un pouvoir quelconque, mais parce que tu n’es qu’un petit sauvage, à l’esprit crédule et obscurci !
« Il faut détruire tous ces exploiteurs de la crédulité publique, et puis aussi retrouver ces inventions utiles que nous avons perdues. C’est pourquoi, c’est pour vous aider dans ce travail, que je dois vous dire certaines choses que vous, mes enfants, répéterez à votre tour à vos enfants, quand vous en aurez.
« Vous devrez leur répéter que l’eau, lorsqu’elle est chauffée par le feu, se transforme en une substance merveilleuse qu’on nomme vapeur, que cette vapeur est plus forte et puissante que dix mille hommes réunis, et que, convenablement maniée et dirigée, elle