Page:London - Croc-Blanc, 1923.djvu/247

Cette page a été validée par deux contributeurs.

que Scott tentait d’apaiser, donna de nouveaux signes de terreur.

Matt, au même moment, remarqua deux objets tombés dans la neige. Il les examina et reconnut une chaîne d’acier et un fort gourdin. Il les montra à Weedon Scott qui secoua la tête, sans rien dire. Puis il posa sa main sur l’épaule de Beauty-Smith, tout tremblant, et le fit pirouetter sur lui même.

Pas un mot ne fut échangé.

Quand le dieu de haine fut parti, le dieu d’amour caressa Croc-Blanc et lui parla.

— On a essayé de vous voler, hein ? Et vous n’avez pas voulu. Bien, bien ; il s’était trompé, n’est-ce pas ?

— Il a dû croire, à l’accueil qu’il a reçu, qu’une légion de démons l’assaillait ! ricana Matt.

Croc-Blanc, encore agité et le poil hérissé, grondait toujours. Puis, lentement, ses poils retombèrent et un doux ronron se mit à ronfler dans sa gorge.