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qui se passaient à Paris, suffisaient à remplir d’horreur les âmes honnêtes, que les vainqueurs de l’insurrection prenaient à tâche d’exciter en sa faveur la commisération du monde ; que les innocents étaient confondus avec les coupables dans un même égorgement. » Il fut supprimé. L’Indépendance de la Savoie fut saisie pour un article intitulé Une idée ne meurt pas. Un grand nombre d’autres journaux : l’Émancipation, de Toulouse, l’Union démocratique, de Nantes, l’Indépendance, de Constantine, l’Éclaireur, de Saint-Étienne, le Vrai Républicain, de Marseille, la Tribune, de Bordeaux, le Progrès, de Lyon, la Voix du Peuple, d’Alger, l’Écho du Loiret, de Beaugency, la Défense républicaine, de Limoges, la Solidarité, d’Alger, les Droits de l’homme, de Montpellier, l’Alliance républicaine, de Mâcon, le Grelot, d’Argentan, la Fraternité, de Marseille, le Travailleur du Nord, la Presse indépendante, d’Angoulème, furent poursuivis. En même temps, quelques mouvements se produisirent en province, où une protestation brûlante avait été répandue[1]. Une émeute eut lieu à Pamiers, à la suite des mesures prises par le

  1. Voyez l’Appendice. Note 9.