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Banque, et cependant le Journal Officiel dut publier la note suivante :

« Depuis que la liberté des communications est rétablie, la Banque a reçu diverses lettres qui démontrent que le public des départements n’est pas sans inquiétude sur le sort des titres et valeurs déposés dans les caisses de cet établissement.

» Le gouvernement de la Banque croit de son devoir de faire cesser des craintes tout à fait dénuées de fondement. Jamais la Banque n’a été envahie, et si elle a eu à subir certaines réquisitions de la part de la Commune, jamais elles n’ont porté sur les titres déposés ou sur les fonds en compte-courant des particuliers.

On reconnut que des tentatives infructueuses de corruption avaient été faites auprès du membre de la Commune Eudes, et du directeur général de l’assistance publique de la Commune Treilhard[1]. On avoua que, à part les chapelles ouvertes pour servir d’abri contre les obus, tous les tombeaux du Père-Lachaise, même la chapelle funèbre de M. Thiers, avaient été respectés[2]. Un individu, retenu comme otage,

  1. Bien public.
  2. Ibid.