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l’État pour qu’il l’aide à construire ses chemins, par exemple ?

R. La vicinalité sera un service public. L’État qui porte les lettres pour le même prix dans le plus obscur hameau, peut bien également se charger d’y conduire les chemins. L’école est également à la charge de l’État. La commune n’aura donc a pourvoir qu’à ses menues dépenses, et elle y suffira toujours. En tout cas, le département y pourvoierait.

D. Par les conseils généraux ?

R. Oui. Ils seront, comme la commune, indépendants de l’État en tout ce qui concerne les intérêts du département. Ils répartiront l’impôt de l’État entre les communes.

D. Et que deviendront les conseils d’arrondissement ?

R. Supprimés comme inutiles.

D. Et les sous-préfectures ?

R. Également supprimées pour le même motif.

D. Et les préfectures ?

R. Remplacées par un directoire départemental chargé d’assurer l’exécution des lois et décrets de l’Assemblée, et, conséquemment, subordonné à elle.