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PAGES D’HISTOIRE

secondes elle ne bouge pas et murmure à demi-voix des syllabes de tendresse. Il ne faut pas faire de bruit pour qu’ils ne s’en aillent pas. C’est difficile de contenir comme ça voix, bras et jambes. Mlle Lucette se tortille tant qu’il faut bien la laisser glisser à terre.

— Surtout n’approche pas !

Bien sûr, on n’approchera pas. À distance, Mlle Lucette trépigne sur place et hèle les petits oiseaux. Elle leur explique la pureté de ses intentions. Comme ils sont gentils ! Il faut absolument les voir de plus près, les toucher si l’on peut. Mlle Lucette n’y tient plus. Elle se précipite vers les carreaux et y cogne de toutes ses forces. Les petits oiseaux s’envolent épouvantés. Alors elle demeure surprise et consternée. Elle les appelle et les gronde. Ils ne reviennent pas. Ils sont partis. Hier, ç’a été