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LA PETITE SŒUR DE TROTT

la figure. Au moment où elle vous savonne le dos, on fait un brusque mouvement, de manière à envoyer le savon au fond de la baignoire. Les éponges sont d’un attrait incroyable. Celle qui sert pour la figure est charmante, mais malheureusement à peu près insaisissable. Maman passe si vite avec elle qu’on ne fait que l’entrevoir comme un météore adorable. Mais l’autre, celle « du bas », est plus accessible. Quelquefois on la laisse flotter dans le bain. Il est possible, à l’improviste, de se précipiter sur elle, de l’empoigner à deux mains et de humer quelques gorgées d’eau savonneuse. C’est exquis. Avec ce qu’on a pu en avaler auparavant, ça vous donne la force d’attendre la bouillie.

Le bain finit trop tôt, et la bouillie arrive trop lentement. L’intervalle, en effet, est rempli par les occupations les plus déplai-