Page:Lichtenberger - La Petite Soeur de Trott.djvu/118

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
114
LA PETITE SŒUR DE TROTT

moyen de mieux s’arranger. S’il bouge, ce sont des menaces… Trott se sent mal à l’aise et un peu humilié. Est-ce que ça va durer longtemps comme ça ? maman pourrait bien revenir…

Mlle Lucette palpe les doigts de Trott d’un air connaisseur ; elle lui égratigne la peau, lui pince les chairs et le griffe, sans paraître, du reste, lui en avoir la moindre reconnaissance. C’est tout à fait désagréable. Encore si elle avait l’air satisfaite ! Mais non, depuis un moment, ça n’a plus l’air de lui suffire. Elle voudrait autre chose. Elle tire très fort sur la main de Trott et commence de nouveau à froncer les sourcils d’un air napoléonien. Qu’est-ce qu’elle peut vouloir ? Trott se sent le jouet d’une force mystérieuse. Il n’y a pas à résister. Il suit le mouvement.

Ah ! non, par exemple, non, pas de ça.