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Le séjour de la prison avait fortement déprimé Coche. L’énervement des premiers jours avait fait place à de l’abattement. Au début, il aurait pu, à la rigueur, tout avouer, maintenant, il lui semblait impossible d’agir ainsi après tant de petits mensonges. Il attendait l’occasion. Un fait quelconque, un incident imprévu, pouvait et devait la fournir. Mais les jours succédaient aux jours, et l’incident ne se produisait pas. Bien plus, et c’était là un de ses sujets d’irritation les plus aigus, Coche, dans sa prison, pas plus qu’à l’instruction, ne voyait rien de sensationnel. Il ne lui eût pas été désagréable d’avoir à consigner