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à force d’aimer

III



A la grille d’un jardinet séparant du trottoir la façade blanche d’une modeste maison, c’étaient maintenant les habitants de Clermont-Ferrand qui pouvaient lire — en lettres d’or sur une plaque de marbre noir — l’indication visible jadis au boulevard de Courcelles : Cours pour les jeunes enfants. Préparation aux classes du lycée. On remarquait cette discrète enseigne dans l’avenue qui mène à Royat. Un cadre d’arbres verts lui donnait une attrayante signification. Et le petit tramway électrique, qui traîne si prestement son fil moteur tout le long d’un câble aérien, mettait l’externat Marinval à deux pas de la place de Jaude, ce centre de la capitale arverne.

Dans ce milieu nouveau, Hélène passait pour