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à force d’aimer

VII



Horace et Hélène convinrent de se marier pendant les vacances scolaires. Ils devaient ensuite quitter Clermont. Mais ce n’était pas pour aller vivre à Paris. M. Fortier, désigné pour un poste très enviable dans un des premiers lycées de la capitale, déclina cette faveur et se montra prêt à accepter une chaire plus modeste à Lyon.

Il signifia, sans l’expliquer, cette décision à Mlle Marinval. Elle comprit. Horace ne voulait pas que lui-même ni elle fussent exposés à rencontrer l’homme qui jetait comme une ombre sur leurs deux cœurs. Elle souffrit de lui imposer ce sacrifice. Mais il eut l’air de n’y attacher aucune importance. Lui, qui la punissait presque sans cesse