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une maison ? pensai-je ; elle me fait cet effet-là, mais je suis peut-être le jouet d’une illusion… À présent il fait nuit, tout le monde est couché, pourquoi y a-t-il là de la lumière ?… Allons, le mieux est d’y aller voir, de m’assurer du fait ; si ce sont vraiment des hommes qui se trouvent là, je leur demanderai mon chemin pour retourner chez moi, et si, au lieu d’êtres vivants, il n’y a là que des fantômes… pourquoi en aurais-je peur ? Je dirai : « Notre place est sainte : arrière ! » et tout s’évanouira… »