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« Ah ! maudit sois-tu, pensai-je. Et pourquoi, coquin, t’es-tu accroché à moi ? »

— Qui es-tu ? repris-je ensuite à haute voix.

Il me fit encore la même réponse :

— Le magnétiseur.

— Décampe : tu es peut-être le diable.

— Pas tout à fait, mais quelque chose d’approchant.

Je lui allongeai un coup de poing dans le front.

— Pourquoi donc m’as-tu frappé ? dit-il d’un ton fâché ; — je te rends service, je te délivre de l’ivrognerie, et tu me bats ?

Mais j’avais encore perdu tout souvenir de cet homme, et je lui réitérai ma question :

— Allons, qui es-tu ?

— Je suis ton ami pour la vie, me répondit-il.

— Eh bien ! tant mieux, mais, si tu es mon ami, tu es peut-être aussi dans le cas de me nuire ?

— Non, répliqua-t-il, — je te présenterai