jours de fête tous les princes, les uhlans, les scheiks-zadis, les malozadis ; on y voyait aussi le khan Djangar et Bakchéï Otoutchefî.
— Celui que Tchepkoun avait déconfit ?
— Oui ; celui-là même.
— Mais comment cela ?… Est-ce que Bakchéï n’était pas fâché contre Tchepkoun ?
— Pourquoi donc l’aurait-il été ?
— À cause du combat dans lequel Tchepkoun l’avait si bien battu et avait conquis sur lui le cheval.
— Non, ces choses-là ne laissent jamais de ressentiment dans l’âme des Tatares ; c’est une convention acceptée d’avance par les deux parties : le cheval doit appartenir au vainqueur ; voilà tout… Mais une fois le khan Djangar me dit :
— Eh ! Ivan, que tu es bête, Ivan ! Pourquoi t’es-tu substitué au prince russe dans la lutte avec Savakiréï ?
Je m’apprêtais à rire en voyant le prince ôter sa chemise.
— Tu n’aurais jamais vu cela, répondis-je.
— Pourquoi ?