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me tuer. Oui, mais nos Russes ne l’entendaient pas ainsi ; c’est même irritant de voir comme ils comprennent mal ces choses-là. Les voilà tous acharnés après moi.

— Qu’est-ce que vous me voulez donc ? leur dis-je. — Qu’est-ce qu’il vous faut ?

— Comment ! répondirent-ils. — Tu as tué l’Asiatique !

— Eh bien ! repris-je, — qu’importe que je l’aie tué ? Le combat a été loyal. Aurait-il mieux valu qu’il me tuât ?

— Il pouvait te tuer, me répliqua-t-on, — sans que cela tirât à conséquence pour lui, parce que c’était un infidèle ; mais toi tu es chrétien et tu dois être jugé comme tel. Allons à la police !

« Très bien, mes amis, pensai-je, vous me jugerez si vous pouvez me pincer », et, comme à mon avis il n’y a rien de plus malfaisant que la police, je me faufilai aussitôt parmi les Tatares dont j’implorai l’assistance.

— Sauvez-moi, princes, leur dis-je, — vous