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DANS LES HARMONIES DE LA NATURE.

Ajoutons enfin que l’oiseau apparaît dans toute sa beauté, surtout au printemps, c’est-à-dire quand les travaux de la construction du nid et de l’élevage des petits réclament pour lui de plus grandes distractions, quand il lui est si nécessaire d’intéresser les hommes, quand nos espérances ont besoin d’être ravivées.


Des nombreuses lettres que j’ai reçues au sujet de mes publications, il en est une que mes lecteurs liront sans doute comme moi avec beaucoup d’intérêt et que, pour cette raison, je suis heureux de pouvoir reproduire.

Un mot de préambule.

La science doit à M. le comte de Villeneuve-Flayose, ancien ingénieur en chef et professeur à l’École des mines, ancien inspecteur général d’agriculture, des démonstrations mathématiques sur l’harmonie des formes de la terre et des corps organiques végétaux et animaux, ainsi que le constatent les comptes rendus de l’Académie des sciences, en 1866, et l’annuaire publié en 1870 par l’Institut des provinces de France. J’ai pu seconder quelques recherches de ce célèbre géologue que la science vient de perdre, en lui fournissant un état de pesages et mesurages nombreux et relatifs à quatre-vingts espèces d’oiseaux caractéristiques de genres ou de groupes. C’est à ce sujet que j’ai reçu la lettre suivante :

« Monsieur et cher Confrère,

« Je puise dans le tableau que vous m’avez envoyé de remarquables confirmations des règles