Page:Lescornay - Mémoires de la ville de Dourdan, 1624.djvu/10

Cette page a été validée par deux contributeurs.
EPISTRE

pouuoient meriter, i’ay commencé d’eſtre eſmeu & prendre quelque courage, mais lors que la Royne voſtre Mere a fait voir qu’elle y vouloir engager vos affections comme en choſe qui luy appartenoit, i’ay pris l’effort, & comme l’vn de ſes principaux Officiers ſur le lieu, i’ay penſé deuoir ſeconder ſes pieuſes intentions & contribuer de ma part à l’accompliſſement de ce loüable deſſein, en monſtrant à voſtre Maieſté, par les exemples de ſes deuanciers, que ce païs luy eſtoit naturellement dedié, & qu’elle ne le pouuoit meſpriſer ſans ſe priuer d’vne infinité de plaiſirs & de tres-agreables paſſe-temps. Par ce diſcours (Sire) vous verrez